Résumons tout l'apport des paires complémentaires et de ce en quoi elles nous ont confortés : le bas nous leurre nous vraiment !

La première paire () réunit langue des oiseaux et anagramme en nous annonçant d'une part que "le bas te leurre" et de l'autre qu'il faut lire en lettres de "le Monde" "le nom de"... tout à renommer.
C'est cela qui va faire de la lame de Tarot, du monde de l'image, une magie qui marche.

Appât et mensonge en bas avec la paire suivante (). "L'appât pèse" : risque d'être appâté par ce qui est nommé et l'estimer suffisant sans chercher à voir ailleurs... même si ça ne se voit pas (La papesse, un mythe). Mensonge avec "le juge ment", ou ce qui devrait dire la vérité, ce en quoi on pense être le plus sûr (notre Jugement) se décompose... juste en rajoutant un peu d'espace dans les mots.
Mais en haut, "en nombre", une fois ce qui est en bas démasqué, "2-20" et "devin" devient visible  du premier "pair" (2) au "dit vingt", du premier au dernier nom "au culte". Cet "occulte", il va falloir apprendre à rentrer dans ses dés-ordres avec les anagrammes.

Dans la paire qui suit (), naissance des sens, lecture d'un autre corps bien visible dans "l'écrit a primé" de L'Impératrice qui porte en elle Le Mat  la fin du jeu. Surtout, le fin du jeu, c'est l'écrit et ces noms d'arcanes soigneusement choisis.
"Le Soleil" met cela en plein jour en nous montrant "l'oiselle" et même "l'être oiselle" (les "3L" une autre forme, lisible cette fois, de "les trois ailes" sur L'Impératrice) pour éclairer les sens enfants. Dans le Tarot, "le Sol lie", les lettres sont une clé de sol pour jouer cette musique des mots et des sens. Comme des enfants jouons et découvrons pour rendre "mûr" en plein jour les dessins.

"L'être oiselle" présentée en plein jour, avec la paire complémentaire d'après (), "Plume erre" (L'Empereur) et continue de révéler ce qui se cache dans le noir (La Lune) ou dans le dos (page tournée de L'Empereur", chiffres et lettre au sol du côté de la tour fermée sur La Lune) de ce qui nomme les arcanes.
Il existe un côté ouvert, accessible à tous, comme éclairé par un flambeau, mais il y a aussi quelque chose derrière ce visible immédiat, quelque chose qui se cache en profondeur à l'image de l'écrevisse dans l'eau de La Lune

Rassurons-nous, la paire suivante () nous promet de l'aide. Nous disposons de guides inclus dans le jeu : un guide spirituel (Le Pape) et un guide cosmique (L'Étoile).
Le premier nous aide à franchir le pas ("le pas peut"... le faire) pour faire naitre les multiples sens des lames ("le pas peu"). Il nous donne la parole. Désormais on pourra "papoter" avec ce qui est "appelé" ("Le Pape") dans le jeu... y compris avec ce qui se voit de dos (les personnages tournés sur le cinquième arcane) ou vient de l'extérieur par rapport à la lame (le bras surgissant). Son geste de bénédiction, nous assure d'une bonne diction.
A la clé, une nature cosmique, une filiation avec les étoiles... qui ne font plus qu'une dans le nom : L'Étoile. Une association toute naturelle (l'eau, les arbres, l'oiseau qui décorent le dix-septième arcane) qui délivre des flots et des flots... par le jeu des coupes maniées avec "les anses" et "l'aisance".

Avec la paire complémentaire qui suit (), nous avons fait plus de la moitié du chemin dans le complément d'information. Le Tarot nous fait preuve d'un véritable "6 thème" et "système" digne du sol-air avec le premier "met l'ange" (sur L'Amovrevx) et une fin "en le V" (La Maison Diev).
Oui, le Tarot est une construction architecturée, une succession d'étages, qui fait tomber les corps de l'être pour en faire naitre d'autre. A preuve, il nous rend directement visible en bas quelque chose qui nous devrait pas s'y voir (le "V" transfigurant) et qui semble venir du haut (le "V", 5 romain).
Le Tarot se sert de "Lettres en jeu", (et de "l'être ange" sur L'Amovrevx) pour nous montrer tout "l'étrange" qui l'habite.

Avec tous ses codes que nous propose le Tarot, avec tout ce pouvoir qu'il promet par son apprentissage, on comprend bien qu'il faille une bonne conduite et un code de bonne conduite. C'est ce qu'établit la paire complémentaire d'après (). "Jouer avec le sens des mots dits", oui. "Jouer avec le sang des maudits", non.
Voici le Tarologue en puissance lâché sur la route (Le Chariot), mais s'il veut devenir grand, il lui faut dé-jouer (les dés du Bateleur qui affichent le nombre du Diable) l'attrait de la puissance, les pièges qui guettent le novice. Sinon, il restera le diable... un petit chariot.

Un code en voici encore un dans la paire complémentaire qui suit () : un code posé par La Justice pour rendre les images vertueuses.
S'écarter des désirs de puissance (Le Diable) pour rester dans une certaine Tempérance, rester dans le Juste pour parler d'égal à égal avec les arcanes et mériter de gagner leur "100" (somme commune des noms d'arcanes de cette paire).
C'est cela l'équilibre à trouver dans les objets du Tarot pour rejoindre une certaine forme de cosmique (le zodiaque avec Balance et Verseau, directement visibles dans les objets manipulés sur ces deux arcanes).

Une fois cela compris, la paire complémentaire d'après () s'explique parfaitement. Intégrer une certaine vision propre en tête de l'être, quitte à ne pas être compris (L'Hermite). Comprendre en revanche que rien ne disparait vraiment mais est juste dissimulé à la vision et repousse dans le dos (L'Arcane sans Nom).
Avec cette étape le Tarot finit d'exposer ses codes pour le lire : langue des oiseaux, anagrammes, changement de lettre L'Amovrevx, rapport entre lettres et nombres (égalité des soeurs de "100" et des frères de "sans") et maintenant, lettre en plus ou lettres en moins... pour que finalement les arcanes soient presque fautifs dans ce qu'ils écrivent, leur véritable nom... étant sans nom.

C'est alors pour le Tarologue la porte du temps qui s'ouvre avec la paire qui suit (, le temps devient Fortune : richesse et chance d'être aperçu. On peut tourner autour (La Roue de Fortune) et s'arrêter à un moment précis et précieux (Le Pendu). Ce qui attache devient début "en ombre" (le 1 dessiné par la corde blanche du Pendu), ce qui était lien prend une autre forme pour un nouveau commencement.

Le chemin du Tarologue se finit ensuite avec ce qui n'est pas comme les autres : la différence dans le moyen et la fin, La Force pour la victoire finale (Le Mat, la "clef à or" pour le "métal". Il n'aura peut-être pas le pouvoir de "léviter" comme le personnage de La Force, mais il pourra ouvrir sa gueule devant l'inconnu du haut (la case blanche du nombre sur Le Mat).

Voilà le secret peut-être bien alchimique que cache "le Tarot", une forme de "l'état Or", un état ou tout brille pour vaincre le mat. Et le "tarot de Marseille", en particulier, va même plus loin dans la cohérence avec les anagrammes. Bien sûr qu'il est composé de lames. Bien sûr qu'on lui demande de nous dire l'avenir. Mais tout cela il le dissimule à peine avec son anagramme "lame te dira le sort" cachant ainsi invisiblement son essence même derrière son appellation... de là à ce que ses noms d'arcanes fassent de même.